À pieds ou à cheval, le matériel des écuries et les cuirs doivent être choisis en fonction de leur solidité, leur efficacité et leur facilité d'entretien.

 

Les outils d'entretien quotidien sont robustes mais pratiques, c'est-à-dire qu'ils ont un rapport solidité-poids permettant à tout le personnel (femmes incluses) une utilisation facile. C'est souvent l'essai de plusieurs articles différents qui aboutit à l'investissement idéal en répondant le mieux à nos besoins. Le rapport qualité-prix a également son importance et il n'y a sur ce point pas de règle établie, certains articles bon marché peuvent durer et l'inverse est aussi vrai. Il faut donc étudier chaque dépense au cas par cas en gardant à l'esprit le bon ordre des priorités. Un outil utilisé quelques fois par an peut être loué, ce qui évite une dépense difficilement rentabilisable des frais de réparation et d'entretien. L'achat en commun est une solution délicate autant dans l'organisation de son utilisation (sur les mêmes périodes de l'année pour tous les copropriétaires) que sur la responsabilité de chacun face aux divers frais de réparation.

 

Le matériel de sellerie en cuir, quant à lui, peut être considéré comme un investissement à long terme quand toutefois il est bien entretenu et que son utilisation ne sort pas du cadre pour lequel il est prévu. Néanmoins, les jeunes chevaux au débourrage et les entiers (mâles, étalons) peuvent faire preuve de caractère et malmener licols, filets (brides) et autres pièces de harnachement. Il est donc préférable pour ces individus de prévoir du matériel spécifique, quitte à le faire fabriquer sur demande avec un matériaux résistant (licol en gros cuir riveté doublé de nylon, corde d'attache munie d'un mousqueton d'alpinisme ou de marine résistant aux fortes tractions, filets (brides) en cuir large et épais, surfaix sur mesure adaptable aux petits et aux grand chevaux, etc.). En dehors des concours et des présentations, l'aspect pratique doit être envisagé avant l'aspect esthétique pour éviter les dépenses répétitives et inutiles. Les protections telles que les guêtres doivent être pratiques d'entretien. En matière synthétique, elles passent à l'eau. Les couvertures sont indéchirables et ont des sangles en nylon rigide (non élastique). L'achat en lot d'articles identiques (hormis les tailles) peut en faire diminuer le coût et lors de la réparation de ceux-ci, des pièces de tissus ou des boucleries peuvent alors être récupérées sur certains devenus irréparables. 

 

 

Le matériel du cavalier doit de la même manière se révéler confortable mais résistant car les sollicitations dont il est l'objet quotidiennement (frottements, sable, boue, eau) réduit considérablement sa durée de vie.

Le matériel utilisé pour satisfaire aux besoins des écuries et du travail des chevaux représente donc un investissement qui est calculé dans sa globalité et pas seulement sur la seule dépense effectuée. L'utilisation raisonnable (chaque article a un rôle déterminé) et l'entretien de celui-ci en prolonge l'efficacité et diminue par conséquent les frais de fonctionnement généraux. 



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