La valeur d'un cheval de sport peut tout d'abord être fonction de ses origines, de sa morphologie et de son mental, mais pas seulement. C'est généralement son potentiel réel ou ses performances qui sont observés lorsqu'on qualifie un animal de bon ou pas. Interviennent alors dans ce processus l'environnement dans lequel il évolue et l'entraînement (quand l'âge le permet). 

Étant les premiers vrais éléments sur lesquels nous avons un pouvoir concret, les conditions d'élevage sont, dès le choix du père et de la mère, déterminant quant au futur de nos produits. La sélection et la concurrence aidant, les exceptions sorties de nulle part sont de plus en plus rares. La possibilité d'obtenir un très bon sujet est donc à présent plus réduite. 

L'entraînement a de son côté un rôle majeur et complémentaire dans l'extériorisation du potentiel des chevaux travaillés, mais doit être associé en amont et en aval aux meilleures conditions d'entretien, d'observation, de suivi et de soins.

Quand, pour toutes sortes de raisons, nous voulons donner à un jeune cheval une valeur, il est primordial de ne pas le faire de façon précipitée et suite à une seule observation ou une seule séance de travail, et surtout pas suite à la première. La capacité d'apprentissage est une donnée qu'il n'est possible de mesurer autrement que dans la mise en situation pendant plusieurs jours, non pas consécutifs. La capacité d'assimilation et plusieurs autres critères nous permettrons alors de déterminer les points forts et les points faibles de nos prospects pour approcher au mieux de l'objet de notre recherche, sans oublier que la maturité face au travail est propre à chacun. Les retards ne sont donc pas à considérer comme des tares et le temps peut à son tour contribuer à la valorisation de nos chevaux. 

 




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