Bien que n'étant pas une fin en soi, la recherche de l'équilibre est source de travail quotidien sans pour autant faire l'objet de séances spécifiques. Certains exercices permettent de l'améliorer pour faciliter l'exécution de certains autres et inversement. Il est l'aboutissement d'une grande quantité et d'une grande qualité de travail car il demande au cheval une transformation fondamentale dans sa façon de se mouvoir, ce qui ne s'obtient pas en peu de temps. Il est donc le point commun et la condition indispensable à la préparation des chevaux.

Poussé à l'extrême, l'équilibre est le reculer léger, c'est-à-dire produit par l'action de jambes et la variation de la position du cavalier, non par une traction sur la bouche.

Il est aussi et surtout la légèreté dans le mouvement en avant quand le cheval associe l'impulsion et le fait de ne pas peser sur la main. Dans la cas contraire, la priorité est de chercher l'engagement et l'amplitude. Effectuer une transition descendante dans l'allure sur les quelques foulées où le cheval l'accepte sans tirer puis ré-avancer en demandant l'engagement est un exercice de base. Sur ces deux à trois foulées, répétées régulièrement tout au long du travail et suffisantes lors des premières séances, intervient déjà l'équilibre. Dès les premières bonnes exécutions, ce nombre augmentera progressivement. Cela pourra être effectué sur une ligne droite où sur un cercle en respectant toutefois le caractère propre de chacun (rectitude ou incurvation). Chercher l'équilibre chez le jeune cheval dans une cadence trop régulière produit l'effet inverse à celui désiré. 

Tout comme les transitions, les premiers reculers n'ont pour but que la découverte du centre de gravité et un léger déplacement de celui-ci vers l'arrière. Un pas en arrière suffira donc lors des premières séances, pour augmenter à un très faible rythme et atteindre quatre à cinq pas maximum.

L'équilibre ne tient pas compte de la distance parcourue mais de la légèreté du déplacement. 



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