Bien qu'il existe une multitude de mors ayant eux-mêmes une utilité et un rôle différents, il est important de toujours utiliser les plus simples en priorité. Les trois mors composant la sellerie de base sont le mors simple à olives, le mors chantilly (dont les anneaux peuvent tourner dans les canons) et le mors Verdun en caoutchouc ou en résine (les anneaux ont la forme d'un D majuscule). 

 

Plus les canons sont fins et moins le cheval ne voudra s'y appuyer. Pour cette raison, il est préférable de commencer avec le mors simple ou le mors Verdun (il a le même effet que le mors à aiguilles mais est plus simple d'utilisation) et continuer avec le mors chantilly quand l'appui ainsi obtenu est trop fort. Plus que le mors utilisé, c'est le travail effectué depuis le débourrage et la main, quand ce n'est pas l'équitation entière du cavalier, qui jouent le rôle le plus important dans l'évolution du contact que prend le cheval au cours de sa formation. De même, la muserolle ne doit pas être serrée à compter du premier jour ou est mis le filet (bride) car le cheval doit pouvoir ouvrir la bouche à volonté, et ce n'est qu'à cette condition qu'il travaillera dans la décontraction. Ceci est valable pour les séances de travail.

Les modifications améliorant le contrôle ou l'attitude envisagés sont apportées pour les échéances importantes telles que les épreuves de concours ou les présentations diverses, voire une ou deux séances auparavant de manière à procéder aux essais nécessaires. En ce qui concerne la bride de dressage (deux mors), son apprentissage fera l'objet de séances spécifiques. 



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